La petite maison à la rue des amis évoque une cabane de montagne, coincée entre deux maisons en pleine ville. Elle aurait pu être libre, sur une pente enneigée, parmi de fiers et hauts conifères. Pourtant, elle a trouvé refuge dans une allée citadine, et petite, et centrale, et peu fréquentée.

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De dehors, on ne la confondrait pas avec une demeure de noble. Sa finesse se trouve en dedans, comme un manteau élégant qui cacherait dans sa doublure sa plus belle parure.

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À l'intérieur, une ligne du vestibule à la véranda invite de la rue au jardin. Une succession de lieux sous la même atmosphère où la cuisine, ouverte mais invisible depuis l'entrée, autorise les discussions avec les occupants du salon. 

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Dans l'escalier l'on a invité la lumière a côtoyé les lignes et les noeuds du bois sur les marches, tantôt avec des ouvertures dans le toit, dans la façade, dans la chambre parentale dont la moitié supérieure du mur a été ingénieusement vitrée. 

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